Bon, ouais, c'pas tous les jours que votre vieil Axle vous poste un truc sur les animés. Autant dire que ma période mangaboy otaku machin chose (si tant est qu'elle ait jamais existé) est passée depuis longtemps.
Cela ne fait pas non plus de moi un acharné anti manga et pro autre chose. J'aime bien regarder de temps à autres des animés s'ils arrivent à capter mon attention. Si le pays du soleil levant a réussi quelque chose dans cette mondialisation, en plus de nous exporter ses bagnoles, c'est bien de parasiter l'esprit des européens presque autant (voire parfois plus) que la culture ou plutôt la mode américaine.
Mais je ne m'étale pas là dessus, car l'on croirait que je pense que c'est un mal, or il n'en est rien. L'animé que je vous présente ici est : The Melody of Oblivion.
Le 20ème siècle fut un siècle charnière où des conflits entre humains et monstres éclatèrent. Malgré toute la puissance des humains, les monstres remportèrent la victoire.
Un siècle plus tard, Bocca, élève médiocre et malchanceux, doit poursuivre ses études plus par nécessité que par choix. Sa vie, rythmée par les cours et son travail dans une étrange remise, trouve justification lorsqu'il est témoin d'une étrange apparition...
Qui est-elle ? Que lui veut-elle ?
(source : animeka)
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Cette série semble avoir été lynchée un peu partout (même source), n'ayant pas été jusqu'au bout de la série, je ne me prononcerai pas, mais cependant je dois admettre qu'elle me plait bien, malgré les défauts qui hantent les personnages féminins de la série, tant d'un point de vue design que moral, propres à beaucoup de mangas.
De gauche à droite : Sayoko et Bocca, les deux personnages principaux de la série...Rien qu'en ayant vu le cliché au dessus, vous devez voir de quels défauts je parle : encore et toujours, la demoiselle, à 16 ans grand maximum, approche déjà le bonnet H, et doit aller s'habiller chez Prada, car il n'y a que eux qui acceptent de lui faire des soutient gorges sur mesures, et ce à crédit.
Dans cette série, les guerriers qui combattent les monstres, les Guerriers Mélos (ou Méros, c'est vous qui voyez) font apparaitre une "flêche magique" grâce à une sorte de tatouage qu'ils peuvent avoir n'importe où sur le corps. Pour Bocca, ça passe, lui il l'a sur l'épaule, mais si on prend un autre personnage, qui plus est une fille...
- Spoiler:
ami de la poésie et du bon goût, bonjour...
S'ajoute à cela le côté parfois "cheap" des combats, où on nous repasse à chaque fois la même image de Bocca qui "active" son Mélos...
Bon, mis à part ces défauts, la série a un univers original, une ambiance qui nous fait croire, à chaque fois, que le héros est plongé dans un cauchemar incohérent, et des petites enquêtes sans dénouement trop attendu. Il faut également noter que la série se range dans la catégorie Mecha, mais les seuls méchas que l'on voit sont les armures mobiles des monstres, ou de leurs agents, les héros pilotent, quant à eux, des sortes de motos, appelés "Aiber Machines"
Beaucoup de références à diverses mythologie sont au rendez vous dans cette série, et visiblement, une trame très prometteuse nous attend après le 13ème épisode.