Un S qui écrit ça fait (toujours) des bulles !

Aujourd'hui est un jour unique pour elle, la joie au coeur, elle s'impatiente de l'arrivée de l'heureux élu... Elle est heureuse mais paniquée. Et si il ne venait pas ? Pour se changer les idées, elle alla aider à la décoration du banquet.

La lumière illummine la pièce, des fleurs sont disposées partout et des pétales de roses jonchent le sol...

A cette vue utopique, le coeur de la jeune femme s'emballe et sa joie double...
"Ca sera le plus beau jour de ma vie..."
Pas de nouvelle du mari...

La cérémonie commence, la femme arrive dans une robe resplendissante et éclatante. Le temps n'a plus d'influence sur elle et le soleil vient se prêter à cet évènement qui devait être parfait.

Soudaine le soleil se cacha, comme si il se doutait de la suite... Le temps tourna à la pluie, l'ambiance devient glauque, sombre...

La porte s'ouvrit avec fracas, les pétales s'envolèrent, la joie disparue...

Des vibrations..
Je regarde tout autour de moi mais ne voit rien ... De vivant en tout cas .....
Des explosions omniprésentes causées par cette guerre à l'énergie et à la puissance ...
Notre nation est devenue un champ de bataille entre musulmans, américains et asiatiques .... Quelque soit l'issue de cette guerre, il ne restera rien de nous ... j'en suis convaincu ..

Un flash info à la radio ... Encore 10 000 morts civils en une attaque .. Seulement ?
Apparement les survivants ont appris à se cacher des assaillants ..
Encore une explosion, plus puissante que la précédente..
Le sol tremble de peur et les nuages pleurent leur peine ...
Une alerte, vite, courons !

Une explosion, proche de moi...

Enfin à l'abris.. Sommes nous le jour ou la nuit ? Je ne sais plus, les nuages de pollution nous cachent le soleil..

Un objet vole au dessus de moi ... un morceau de jambe ... Il ne faut pas que je reste ici ...
Où suis je ?
Impossible à savoir, une chose est sure, l'Apocalypse approche à grands pas..

Un éclair, des ombres, le cris des victimes me vrille les tympans ... Je ne peux pas rester ici, vite, un refuge !

Encore des vibrations..

Le sol est jonché de morceau de tripes en décomposition, les insectes aiment ce nouveau monde ... Des immondices trainent au sol, des restes de gazs toxique me font vomir, d'autres n'ont pas eu cette chance et sont allongés parmi ce qui les a asphyxié ..
Voici ce que nous appellons l'évolution ... un tas de chair étalé par un tas plus lourdement armé...
Que pouvons nous faire ? Survivre, oui, c'est ce que tout le monde aimerait, que nous survivions ...
La raison a abandonné certains de mes amis que je vois ci et là en train de dévorer les restes de leur famille ... Ils n'ont plus rien d'humain ...

Encore des vibrations...

Un refuge devant moi, je cours en évitant de me faire repérer par une troupe de GI abattant les malheureux...

Me voici dans le refuge ... Aurais je réussi à survivre à cette journée ?

L'horreur s'abat sur moi en ce moment même, des hommes viennent d'entrer, je me suis dissimulé derrière une table, ils ne peuvent me voir .. Du moins je l'espère ...
J'entends un tic tac ... le rythme s'accélère... Que faire ??? Si je sors je meurs, si je reste, je meurs ....

Toujours des vibrations ....


Il me manque une fin xD

Avancer...

Ce mot, ce verbe qui me revient sans cesse, et sans réel but...

Il faut que j'avance !


Mais pourquoi ? Suis je incapable
d'agir par moi même ? Suis je un faible mouton
ne suivant que les directives d'un être
qui a eu l'intelligence de prendre la parole ?

Non.


C'est pire, je me refuse d'agir comme je le veux.
Tel une entrave à moi même, je rejette mes idées et mes
envies, car je sais qu'elles ne peuvent m'apporter que
souffrances, regrets et peurs...
Si j'y succombe, il est certain que la mort m'attendra,
alors pour le moment j'écarte ces pensées fatales...
Même si je sais que mon beau ciel bleu ne tiendra pas...


Je crains mon passé...


Refusant l'immobilisme spirituel, il me faut avancer,
sans autre but que de ne pas m'arrêter, sans autre but que de ne pas sombrer...
Je parcours ainsi une longue distance, marchant sans vraiment m'en rendre compte...
Les nuages commencent à assombrir les cieux...
Plus le temps passe et se dégrade, et plus j'accélère,
nourrissant une angoisse déjà gigantesque en moi,
rejetant peu à peu le monde auquel je faisais jadis parti, m'enfermant dans un monde à sens unique...
Le mien.

Il pleut.


Paniqué à l'idée de m'arrêter, je cours, alors
que je ne fais que me rapprocher inexorablement de la fin...
L'orage gronde...
Le temps me force à aller toujours plus vite
me faisant traverser les étapes sans vraiment les voir, tout comme les bornes jalonnant le chemin de ma vie...
Il est l'heure de mourir, je ne peux plus courir...

Et si cette course était la véritable cause de l'arrêt ?

Dans les ruines de l'école, où brule un tableau noir, une craie s'est brisée en écrivant : Espoir.
A coté d'elle, un enfant.
Etendu, le regard vide et le teint blafard, il a un morceau de verre planté dans le crâne.

Ci et là trainent des morceaux de chairs, restes putrides d'enfants et d'enseignants soufflés par l'explosion.
Quelques bruits de pas dans les couloirs retentissent de temps à autre, immédiatement suivis de cris, de rafales, puis plus rien. Un silence fragile et pesant règne sur ce lieu dévasté, autrefois berceau de savoir et réservoir à vies.
La milice du Diable emmène avec elle les êtres frêles et leurs enseignants, ne laissant plus trace de vie nul part ....

Malgré ses efforts pour rester fort au coté de ses enfants, un jeune professeur, beau comme un Dieu et aimé de tous ses élèves, pleure.
Il a peur mais ne veut pas le montrer, ne veut pas briser les doux espoirs de certains..
Sa classe a été décimé par un obus sous ses yeux, en plein cours d'orthographe, et ses élèves agonisent dans ses bras, saignant et hurlant comme de petits chevreaux que l'on vient d'égorger, pleurant en silence, comme si leurs cordes vocales avaient été arrachés ...
Baignant dans leur sang, il est impuissant face à ce fléau, impuissant face à la mort, mais fait ce qu'il peut pour survivre, au moins le temps que le derniers des enfants meure.
Les rassurant, il ne veut pas les abandonner, pas eux ....

♪ Ploc .. Ploc ..
Les larmes des veines endorment les vivants.
Ploc .. Ploc ..
Ils ne se lèveront plus avant … Longtemps ! ♪


Le sang ruisselle le long des corps tailladés et atrophiés. Sur une chaise, une petite fille chante tout en contemplant l’agonie de ces êtres, en souriant.
Pervers, lent et angoissant, le chant raisonne dans les oreilles des mourants. Morbide, cette prière funeste est suffisante pour faire rire notre petite blonde au visage angélique.
Froid. Strident. Un rire effrayant, un rire de psychopathe dans le corps d’une enfant.
Sanglant et dégoulinant, un couteau traine aux pieds du monstre, toujours hilare.

Dormez braves gens. Jamais la Mort n’aura paru si innocente.

Déambulant dans ce monde noir au goût de charbon, il trainait sa peine et sa souffrance, sans un mot, sans un sourire, lui, enfant d'une ère rose bonbon au gout caramel où lui et les siens régnaient en maitre sur la planète, pour le bonheur des autres races.

Sous les yeux ébahis des badauds du village, sous un soleil de plomb, nu et blessé au flanc, il continue à avancer, sans se retourner, sans penser à autre chose qu'à fuir.

Que fuit il ? Une tour, une soit disant tour de vérité ...

Pourquoi la fuir ? Né en dehors de cette prison, il y avait passé 99% de sa vie à subir les foudres, subir le courroux d'une maitresse impitoyable.

Il a peur, il veut prévenir les siens du danger qui les guette dans cet enfer sur Terre .. Mais en vain.

La sorcière avait réussi là où personne d'autre n'avait réussi :

Elle avait décimé une race entière, au fil du temps, patiemment, mais surement.

Mortellement touché, l'enfant, unique représentant d'une espèce révolue, continue pourtant à croire qu'il reste des êtres comme lui, il en rêve, il a peur de cette solitude, même si du haut de cette geôle il avait vu la fin de ses congénères lors de la "Grande Guerre".

Il avance, se traine, ralentit, épuisé d'un tel effort.

Le soleil continue de le frapper, l'épuisant, encore et encore, le forçant à s'arrêter quelques instants au près d'un arbre, vestige d'une époque meilleure.

Le voici rejoignant les siens, loin des regards incrédules des Hommes, loin d'Elle, plus près d'une vie meilleure.





Le dernier Rêve baignait là dans une mare de sang, le visage livide et les cheveux blanc d'un vieillard contrastant avec le corps meurtri d'un enfant, entrainant avec lui la fin de son espèce, laissant seule place à la sorcière Réalité ... ...

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Tout ce que je vais écrire ici est ma version des choses, libre à vous de l'adopter ou non. Il ne s'agit en aucun cas d'une tentative de persuasion ^^

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Qu'est ce qu'un rêve ?



Un rêve est quelque chose d'abstrait, de doux comme d'aggréable, c'est quelque chose qu'au final, on ne peut décrire que très vaguement car comment décrire quelque chose qui est propre à chacun ?

Apparaissant la plupart du temps durant le sommeil, on assimile le nom de "rêve" à des histoires créées par notre inconscient afin de nous permettre de nous échapper du monde réel, afin de nous permettre d'oublier nos soucis personnels. Je ne considère pas ça comme des rêves à proprement parler parcequ'ici, ce n'est pas quelque chose que l'on peut faire mais quelque chose qui nous permet de nous évader.

Un rêve n'a pas cette fonction, mais j'y reviendrai un peu plus tard ^^

Même si il est vrai que le sommeil est dominé par un grand nombre d'illusions, il persiste tout de même des rêves, déjà présent dans l'esprit, qui s'imposent durant cette courte période.

Mais au final, les rêves sont des choses naissant en pleine journée, dans la cohut et le brouha, sous le soleil ou sous la pluie, ce sont des choses dont nous nous souvenons.

Un rêve est un amalgame de micro désirs afin d'en créer un plus grands, un vrai.

Composé principalement d'envies irréalisables, il arrive parfois que certains soient réalisablent, mais pour celà, il faut que la personne l'ayant fait soit simple et naturelle.


Sous quelle forme trouver ces rêves ?



Il y a plusieurs possibilités :

- Le rêve de la nuit, classique mais pas moins efficace, même si souvent trompeur car déformé par l'imagination de chacun.

- L'envie irrépréssible d'acquérir quelque chose.

- Plus simplement encore, l'avenir... En parlant de son avenir, en cherchant ce qui nous ferait le plus plaisir, c'est un rêve.



Il existe bien d'autres formes, mais j'avoue ne pas m'en rappeler x3


Quel est le rôle de ces "rêves" ?



Ils ont un rôle tout ce qu'il y a de plus simple, ils permettent de vivre.

Si le désir d'acquérir, si l'envie de devenir quelque chose de spécial dans notre vie, si on ne veux plus rien et qu'on n'a plus gout à rien, alors non, nous ne sommes pas vivant, nous ne vivons pas, nous survivons, en bons légumes, en bonnes loques.

Les rêves sont la plupart du temps ce qui permet au gens de survivre face aux duretés de la vie.

D'ailleurs, ne sont ce pas les rêves qui dominent chez l'enfant ? L'enfance n'est elle pas la période pendant laquelle on découvre le monde et ses défauts ?

L'adolescence, c'est la même chose, sauf que les rêves sont affaiblis car jugés inutiles ... Quel dommage

Pour l'âge adulte, il persiste des rêves, souvent similaires dans le fond entre tous les Hommes : Réussir sa vie professionnelle, avoir une vie familiale parfaite et harmonieuse, et vivre le plus longtemps possible.

Une fois passé l'âge adulte, un fois arrivée l'heure de la retraite, les soucis de la vie professionnelle disparaissent, et la vie familiale prend un place gigantesque.

Ne sont ce pas ces vieilles personnes qui racontent les plus belles histoires ? Ne sont ce pas elles qui entretiennent les rêves des enfants ?

Je ne sais pas pour vous, mais c'est comme ça que je vois les "vieux" "normaux". Il y a toujours des exception, mais on y peut pas grand chose mailheureusement... ...